27 fevereiro 2006

241) The end is near!!!


Não, o fim do mundo não está tão próximo assim, mas a crer em algumas análises alarmistas sendo atualmente disseminadas em artigos de internet, parece que estamos nos aproximando, em meados e na segunda quinzena de março, de uma crise maior do sistema internacional, tanto pelo lado energético -- bolsa iraniana de petróleo, cotado em euros, em vez de dólares -- como pelo lado cambial e monetário -- decisão americana de não mais publicar estaísticas sobre o volume de dólares, literalmente inconversíveis, circulando pelo mundo sem qualquer valor garantido pelo Tesouro dos EUA. Junto com outras crises políticas relativas à sempre instável situação do Oriente Médio e os desejos de proliferação de alguns países, todos os elementos estariam reunidos, acreditam alguns, para o deslanchar de uma crise maior no panorama mundial.
Pessoalmente não creio no tom alarmista, ou claramente catastrofista, da maior parte dessas análises, mas em todo caso, vou acelerar o ordenamento de meus papéis, caso eu tenha de partir só de laptop para algum lugar.
Os carnavalescos podem ir brincando, por enquanto, enquanto convencionais partidários podem ainda escolher seus candidatos durante a primeira quinzena de março. Depois, a acreditar nesse tipo de análise transcrita abaixo, seria melhor colocar as barbas de molho (quem as tem, obviamente; os demais, separem escova de dentes e pijama e uma garrafa de água, ou de qualquer outra coisa...)

(PS.: aqui acima figura um gráfico que deveria estar situado antes do parágrafo que começa por: "Parallèlement, afin d’essayer...")

Expectativas terríveis para março: política e guerra

Algumas publicações européias (ver links) estão prevendo que o mundo está entrando na maior crise política desde a queda da cortina de ferro em 1989. É crescente a expectativa de guerra no Oriente Médio em função de Iraque e Irã. Extremamente preocupante.

The Laboratoire européen d’Anticipation Politique Europe 2020, LEAP/E2020, now estimates to over 80% the probability that the week of March 20-26, 2006 will be the beginning of the most significant political crisis the world has known since the Fall of the Iron Curtain in 1989, together with an economic and financial crisis of a scope comparable with that of 1929. This last week of March 2006 will be the turning-point of a number of critical developments, resulting in an acceleration of all the factors leading to a major crisis, disregard any American or Israeli military intervention against Iran. In case such an intervention is conducted, the probability of a major crisis to start rises up to 100%, according to LEAP/E2020.

15-02-2006
ALERTE EUROPE 2020 / Rupture Systémique Globale
20-26 Mars 2006: Iran/US - Déclenchement d’une crise mondiale majeure


Le Laboratoire européen d’Anticipation Politique Europe 2020 (LEAP/E2020) estime désormais à plus de 80% la probabilité que la semaine du 20 au 26 Mars 2006 voit se déclencher la principale crise politique mondiale depuis la Chute du Rideau de Fer en 1989, accompagnée d’une crise économique et financière d’une ampleur comparable à celle de 1929. Cette semaine de la fin Mars 2006 marquera le point d’inflexion d’évolutions critiques, entraînant une accélération de tous les facteurs conduisant à une crise majeure, même sans intervention militaire américaine ou israélienne contre l’Iran. Dans le cas d’une telle intervention, les probabilités d’une crise majeure, selon LEAP/E2020, atteignent 100%.

Une Alerte fondée sur 2 événements vérifiables
L’annonce de cet événement résulte de l’analyse de décisions prises par les deux acteurs-clés de la crise internationale principale actuelle que sont les Etats-Unis et l’Iran :

--> il s’agit d’une part de la décision iranienne d’ouvrir à Téhéran le 20 Mars 2006 la première bourse pétrolière en Euros, ouverte à tous les producteurs de pétrole de la région ;

--> et d’autre part, de la décision de la Réserve Fédérale américaine d’arrêter à partir du 23 Mars 2006 de publier les chiffres de M3 (l’indicateur le plus fiable sur la quantité de dollars circulant dans le monde [1]).

Ces deux décisions constituent à la fois les indices, les causes et les conséquences de la transition historique en cours entre l’ordre créé après la 2° Guerre Mondiale et le nouvel état d’équilibre international en gestation depuis l’effondrement de l’URSS. Leur magnitude comme leur simultanéité vont agir comme un phénomène catalyseur de toutes les tensions, faiblesses et déséquilibres accumulés depuis plus d’une décennie dans le système international.

Une crise mondiale déclinée en 7 crises sectorielles
Les chercheurs et analystes de LEAP/E2020 ont ainsi identifié 7 crises convergentes que les décisions américaine et iranienne de la semaine du 20 au 26 Mars 2006 vont catalyser en crise globale, affectant toute la planète dans les domaines politique, économique et financier, et probablement militaire :

1. Crise de confiance dans le Dollar
2. Crise des déséquilibres financiers américains
3. Crise pétrolière
4. Crise du leadership américain
5. Crise du monde arabo-musulman
6. Crise de la gouvernance mondiale
7. Crise de la gouvernance européenne

L’ensemble du processus d’anticipation de cette crise est détaillé dans le les prochains numéros du « GlobalEurope Anticipation Bulletin » élaboré par LEAP/E2020, et en particulier dans le N°2 qui paraît ce 16 Février 2006. Y figureront les analyses détaillées de chacune de ces sept crises ainsi que les recommandations pour diverses catégories d’acteurs (notamment gouvernements et entreprises) et des conseils opérationnels et stratégiques pour l’Union européenne.

Décryptage de l’événement « Création de la bourse pétrolière iranienne en Euros »
Cependant, et afin de ne pas limiter cette information aux seuls décideurs, LEAP/E2020 diffuse largement ce communiqué ainsi que les éléments suivants issus de ses travaux.
L’ouverture par l’Iran d’une bourse pétrolière libellée en Euros à la fin mars 2006 marquera la fin du monopole du Dollar sur le marché mondial du pétrole. Le résultat immédiat sera de nature à bouleverser le marché mondial des devises puisque les pays producteurs pourront désormais utiliser l’Euro également pour facturer leur production. Parallèlement, les pays européens en particulier pourront acheter le pétrole directement dans leur devise sans passer par le relais du Dollar. Concrètement, dans les deux cas cela signifie qu’un moins grand nombre d’acteurs économiques aura besoin d’un moins grand nombre de Dollars [2] . Cette double évolution s’exercera donc dans le même sens, à savoir celui d’une réduction très significative de l’importance du Dollar comme monnaie internationale de réserve, et donc d’un fort affaiblissement, durable, de la devise américaine en particulier par rapport à l’Euro. Les évaluations les plus conservatrices placent l’Euro à 1,30 Dollar à la fin 2006. Mais si la crise est de l’ampleur qu’anticipe LEAP/E2020, les estimations donnant l’Euro à 1,70 Dollars en 2007 ne paraissent plus irréalistes.

Décryptage de l’événement « Suppression de la parution de l’indicateur macro-économique M3 »
La suppression de la parution de l’indicateur M3 [3] (ainsi que d’autres indicateurs connexes) par la Réserve Fédérale américaine, décision fortement critiquée par la communauté des économistes et analystes financiers, aura pour conséquence, à la même date, de rendre invisibles les évolutions du nombre de Dollars en circulation dans le monde. On assiste déjà depuis quelques mois aux Etats-Unis à une forte augmentation de M3 (ce qui indique que la «planche à billets » [4] tourne déjà un régime élevé à Washington) ; or le nouveau président de la Réserve Fédérale, Ben S. Bernanke, est un adepte déclaré de la « planche à billets » . Comme une forte baisse du Dollar se traduira probablement par une vente massive de Bons du Trésor américain détenus en Asie, en Europe ou dans les pays producteurs de pétrole, LEAP/E2020 estime que la décision américaine de ne plus publier M3 vise uniquement à cacher le plus longtemps possible deux décisions américaines, en partie imposées par les choix politiques et économiques de ces dernières années [5]:
- la monétarisation de la dette US
- le soutien monétaire à l’activité économique américaine.
- et ce au moins jusqu’aux élections «mid-term» d’Octobre 2006 afin d’éviter une déroute du Parti Républicain.

Cette décision illustre également l’impuissance des autorités monétaires et financières américaines et internationales face à une situation qui les conduit à préférer supprimer les indicateurs qu’agir sur la réalité.

Décryptage du facteur-aggravant « Intervention militaire contre l’Iran »
Outre les atouts géostratégiques de l’Iran dans la crise actuelle, qui notamment lui permettent d’intervenir aisément et avec un impact majeur sur l’approvisionnement pétrolier de l’Asie et de l’Europe (en bloquant le Détroit d’Ormuz), sur les conflits en cours en Irak et en Afghanistan, sans même mentionner le recours éventuel au terrorisme international, le contexte global de défiance envers Washington crée une situation particulièrement problématique. Loin de calmer les craintes éventuelles concernant l’accession de l’Iran au statut de puissance nucléaire, tant en Asie qu’en Europe [6], une intervention militaire contre l’Iran entraînera une désolidarisation quasi-immédiate des opinions publiques européennes, dans un contexte d’absence quasi-complète de crédibilité de Washington sur ce type de dossiers depuis l’invasion de l’Irak, qui empêchera les gouvernements européens de faire autre chose que suivre leurs opinions publiques. Parallèlement, le risque de flambée des cours du pétrole qui suivrait une telle intervention conduira les pays asiatiques, Chine en tête, à s’opposer à une telle option, obligeant dans ce cas les Etats-Unis (ou Israël) à intervenir seuls, sans caution de l’ONU, et ajoutant donc une grave crise militaire et diplomatique à la crise économique et financière.

Les facteurs pertinents de la crise économique américaine
LEAP/E2020 estime également que ces deux décisions, non officielles, vont entraîner les Etats-Unis et le monde dans une crise monétaire et financière, puis économique sans précédent à l’échelle planétaire. La monétarisation de la dette américaine est en effet un terme très technique pour décrire une réalité d’une simplicité catastrophique : les Etats-Unis entreprennent de ne pas rembourser leur dette, ou plus exactement de la rembourser en « monnaie de singe ». Et ils anticipent une accélération du processus fin Mars en coïncidence avec le lancement de la Bourse Iranienne du Pétrole qui ne peut que précipiter les ventes de Bons du Trésor US par leurs détenteurs non américains.

A ce propos, il est utile de méditer l’information suivante [7] : la part de la dette du gouvernement américain possédée par les banques américaines est tombée à 1,7% en 2004, alors qu’elle était de 18% en 1982. Parallèlement la part de cette même dette détenue par les opérateurs étrangers est passée de 17% en 1982 à 49%.
--> Question: Comment se fait-il que ces dernières années les banques américaines se soient débarrassées de presque toute leur part de la dette publique américaine ?

Parallèlement, afin d’essayer d’éviter en interne l’explosion de la « bulle immobilière », sur laquelle repose l’essentiel de la consommation des ménages américains, et à un moment où le taux d’épargne américain est devenu négatif pour la première fois depuis 1932 et 1933 (au creux de la « Grande Dépression »), l’administration Bush, en partenariat avec le nouveau patron de la Fed, adepte de cette approche monétaire, va inonder le marché américain de liquidités.

Quelques effets attendus de cette rupture systémique
Pour LEAP/E2020, la conjonction, non accidentelle, des décisions iranienne et américaine, marque donc une étape décisive dans le déclenchement d’une crise systémique marquant la fin de l’ordre international tel que constitué après la Deuxième Guerre Mondiale et se caractérisera notamment d’ici la fin 2006 par une chute brutale de la valeur du Dollar US (pouvant conduire à 1 Euro = 1,70 Dollars en 2007) et une pression à la hausse immense sur l’Euro, une hausse importante du prix du pétrole (plus de 100$ le baril), une aggravation de la situation militaire américaine et britannique au Moyen-Orient, une crise budgétaire, financière et économique américaine comparable par son ampleur à celle de 1929, des conséquences économiques et financières très graves pour l’Asie en particulier (et notamment la Chine) mais aussi pour le Royaume-Uni [8], un arrêt brutal du processus économique de globalisation, un effondrement de l’axe transatlantique et une montée générale connexe de tous les dangers politiques intérieurs et extérieurs sur l’ensemble du globe.

Pour le particulier détenteur de Dollars, comme pour l’entreprise transnationale ou les décideurs politiques et administratifs, les conséquences de cette semaine de la fin Mars 2006 seront cruciales. Ils impliquent dès aujourd’hui de prendre des décisions difficiles (anticiper une crise est toujours un acte complexe puisqu’il se fonde sur un pari) mais urgentes car une fois la crise déclenchée, c’est le « sauve-qui-peut » général, et l’échec assuré pour ceux qui auront choisi d’attendre.
Pour les particuliers, le choix s’impose de lui-même : le dollar n’est plus une valeur refuge. La montée vertigineuse de l’or depuis un an prouve d’ailleurs que nombreux sont ceux qui ont anticipé cette évolution de la monnaie américaine.

Anticiper… ou être balayé par les vents de l’histoire
Pour les entreprises et les gouvernements, en particulier européens, LEAP/E2020 développe dans sa lettre confidentielle – le GlobalEurope Anticipation Bulletin -, et en particulier dans le N° 2 paru le 16 février, une série de recommandations stratégiques et opérationnelles qui, si elles sont intégrées dans le processus décisionnel dès aujourd’hui, peuvent permettre d’amortir considérablement le « tsunami monétaire, financier et économique » qui va commencer à déferler sur la planète à la fin du mois prochain. Pour prendre une image simple, qui est d’ailleurs directement issue du scénario d’anticipation politique « USA 2010 » [9], les évènements de la semaine du 20 au 26 Mars 2006 seront comparables en termes d’impact sur l’ « Occident » tel qu’on le connaît depuis 1945, à celui de la Chute du Rideau de Fer en 1989 sur le « bloc soviétique ».

Si cette Alerte est si précise, c’est qu’à ce stade de ses analyses, LEAP/E2020 estime désormais que tous les scénarios envisageables conduisent à une seule et même conclusion : nous approchons collectivement d’un « nœud historique » qui est dorénavant inévitable quelle que soit l’action des acteurs internationaux ou nationaux. A ce stade, seule une action directe et immédiate de l’administration américaine visant d’une part à empêcher une confrontation militaire avec l’Iran, et d’autre part, à ne pas « monétariser » la dette extérieure des Etats-Unis, pourrait changer le cours des évènements. Pour LEAP/E2020 il est évident que non seulement une telle action ne sera pas entamée par les dirigeants actuels à Washington, mais qu’au contraire ils ont déjà choisi de « forcer le destin » en se défaussant de leurs problèmes économiques et financiers sur le reste du monde. Les gouvernements européens notamment doivent en tirer très rapidement les conséquences.

Pour information, la méthode d’anticipation politique de LEAP/E2020 a notamment permis à plusieurs de ses experts d’anticiper (et de publier) : dès 1988, la prochaine fin du Rideau de Fer ; dès 1997, l’effondrement progressif de la capacité d’action et la légitimité démocratique du système communautaire ; dès 2002, de prévoir l’enlisement US en Irak et surtout l’effondrement durable de la crédibilité internationale américaine ; dès 2003, d’anticiper l’échec des referenda sur la Constitution européenne. Sa méthodologie d’anticipation des « ruptures systémiques » étant désormais bien établie, il apparaît de notre devoir de chercheurs et de citoyens d’en faire part aux citoyens et aux décideurs européens en particulier ; surtout que pour beaucoup d’acteurs individuels ou collectifs, privés ou publics, il est encore temps d’agir afin de réduire de manière significative l’impact de cette crise sur leurs positions qu’elles soient économiques, politiques ou financières.

L’analyse complète développée par LEAP/E2020 ainsi que ses recommandations stratégiques et opérationnelles à destination des acteurs privés et publics, seront présentées dans les prochains numéros du GlobalEurope Anticipation Bulletin, et plus particulièrement dans son N°2 (parution 16 Février 2006).

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1. Ces décisions ont été prises il y a déjà plusieurs mois : . les informations sur la création par le gouvernement iranien d’une bourse pétrolière en euro (http://www.mehrnews.com/en/NewsDetail.aspx?NewsID=260851) ont commencé à être citées par la presse spécialisée dès l’été 2004.
. la Réserve fédérale a annoncé le 10 Novembre 2005 qu’elle cesserait de publier les informations concernant M3 à partir du 23 Mars 2006 : http://www.federalreserve.gov/releases/h6/discm3.htm

2. Il est intéressant de noter en consultant le tableau 13B des statistiques financières de Décembre 2005 de la Banque des Règlements Internationaux intitulé International Bonds and Notes (in billions of US dollars), by currency ), qu’à la fin de 2004 (hors Chine), 37.0% des actifs financiers internationaux étaient labellés en Dollars US contre 46,8% en Euros ; alors qu’en 2000, la proportion était inverse avec 49,6% labellés en Dollars US et seulement 30,1% en Euros. Cela indique que les décisions de fin mars 2006 ne vont faire qu’accélérer une tendance de fuite hors du Dollar qui est déjà en cours.

3. Les agrégats monétaires (M1, M2, M3, M4) sont des indicateurs statistiques économiques. M0 est la valeur d’une monnaie, en l’occurrence le Dollar, qui existe sous forme de billets et de pièces. M1 représente M0 plus les comptes bancaires dans cette monnaie. M2 est constitué de M1 plus les dépôts d’épargne et les certificats de dépôts (CD) inférieur à 100.000$. M3 comprend M2 plus les dépôts à terme au sens large (réserves d’Eurodollars, instruments financiers plus importants ainsi que la plupart des réserves des pays non-Européens) de 100 000 dollars ou plus. L’élément décisif, c’est donc qu’avec la fin de la publication de M3 par la Réserve fédérale américaine, le monde entier perdra toute visibilité sur la valeur des réserves en Dollars par les autres pays et les institutions financières majeures.

4. Voir son discours éloquent sur ce sujet devant le Club des Economistes à Washington DC en Novembre 2002
(http://www.federalreserve.gov/boarddocs/speeches/2002/20021121/default.htm)

5. L’évolution prévisible des taux d’intérêts aux Etats-Unis et dans la zone Euro indique d’ailleurs que la hausse des taux d’intérêts américains est en phase finale alors qu’elle commence dans la zone Euro. Cela réduira d’autant l’attractivité du Dollar par rapport à l’Euro. Il faut noter que l’évolution à la hausse du Dollar en 2005 a été essentiellement nourrie par ce différentiel de taux d’intérêts favorable au Dollar, et par la loi de rapatriement des avoirs américains à l’étranger (valable uniquement pour une année) qui a fait revenir plus de 200 milliards $ aux Etats-Unis au cours de l’année 2005.
(source : CNNmoney.com
http://money.cnn.com/2005/10/05/news/economy/jobs_overseas_profits)

6. Et en ce qui concerne l’Europe, LEAP/E2020 souligne que les gouvernements européens ne sont plus en phase avec leurs opinions publiques sur les grands sujets, en particulier concernant l’intérêt collectif européen. Le GlobalEuromètre de Janvier 2006 souligne d’ailleurs très bien cette situation avec un indice TIDE-Légitimité à 8% (qui indique que pour 92% des sondés les dirigeants de l’UE ne représentent pas leurs intérêts collectifs) et un indice TIDE-Action à 24% (qui indique que moins d’un sondé sur 4 pense que les dirigeants européens sont capables de traduire leurs décisions en actions concrètes). Selon LEAP/E2020, les déclarations publiques de soutien à Washington venues de Paris, Berlin ou Londres ne doivent pas cacher le fait que les Européens se désolidariseront très vite des Etats-Unis en cas d’attaque militaire (le GlobalEurometre est un indicateur d’opinion européenne publiant chaque mois dans le GlobalEurope Anticipation Bulletin 3 chiffres dont 2 sont publics).

7.(source : Bond Market Association,
http://www.dailykos.com/story/2006/1/28/122315/558 )

8. Le Royaume-Uni est en effet détenteur de près de 3.000 milliards de créances en $, soit près du triple de pays comme la France ou le Japon. (source Banque des Règlements Internationaux, Table 9A, Consolidated Claims of Reporting Banks on Individual Countries )

9. Cf. GlobalEurope Anticipation Bulletin N°1 (January 2006)

240) O brasileiro, este sobrevivente...

Chamo a atenção para o artigo transcrito abaixo do professor de filosofia Alberto Oliva, sobre os inacreditáveis perigos que cercam o brasileiro, sem qualquer exagero.
O brasileiro é, hoje, um cidadão encurralado!
Talvez muito do que ele conta se aplique mais bem ao carioca, no que ele precisa se desvencilhar de balas perdidas e outros perigos sistêmicos que possuem uma clara conotação geográfica, pois que exclusivos da ainda e sempre "cidade maravilhosa" (os bandidos também acham...).
Outros perigos são entretanto mais triviais, democraticamente disseminados por todo o Brasil, por obra e graça de um sistema político que nós mesmos alimentamos, com nossa mania de eleger políticos comprometidos com o projeto de bem aplicar o meu, o seu, o nosso dinheiro da maneira mais adequada, o que se entende em causa própria.

Como ele mesmo se apresenta, Alberto Oliva é filósofo, escritor e professor da UFRJ. Mestre em Comunicação e Doutor em Filosofia pela UFRJ. Professor-palestrante da EGN (Escola de Guerra Naval) e da ECEME (Escola de Comando e Estado-maior). Pesquisador 1-A do CNPq. É articulista do Jornal de Tarde desde 1993. Possui significativas publicações como "Liberdade e Conhecimento", "Ciência e Sociedade. Do Consenso à Revolução", "A Solidão da Cidadania", "Entre o Dogmatismo Arrogante e o Desespero Cético" e "Ciência e Ideologia".

"O Brasil é Para Profissionais

Na bandeira de nossa pátria já poderia estar inscrito o dístico “decifra-me ou devoro-te”. Há no planeta desde as sociedades protetoras e aconchegantes até as selvagens. A nossa é do tipo em que quase tudo é perigoso. Perdeu-se a inocência da convivência tranqüila dos anos 50. As flechas vêm de quase todas as direções. O brasileiro é um candidato permanente a São Sebastião. Está submetido a riscos dos mais variados tipos: de ser ludibriado, roubado e assassinado. E o pior é que seus inimigos podem ser tanto os governantes que escolheu quanto os marginais saídos das catacumbas do desconhecido. Não tem o pobre cidadão como viver feliz num ambiente que oculta tantas ameaças. O homem de bem é um amador encurralado por profissionais do mal.

Da corrupção gerida com eficiência tentacular ao assalto à mão armada, passando pela falta de serviços públicos de qualidade, tudo encurrala o indivíduo, tudo o transforma em marionete de um sistema perverso. Os brasileiros sofrem em sua maioria da síndrome de Estocolmo: vêem com enorme complacência os algozes. Trata-se de sintoma de infantilização. Como acreditam mais nas pessoas que nas instituições se decepcionam com as condutas e não com as funcionalidades viciosas. Quando se presta atenção nas implicações do que um candidato diz pode-se prever muitas das ações que executará como governante. O eleitor não pode colocar no Poder um partido com idéias socialistas retrógradas e depois estranhar suas ações no sentido de controlar, intervir, reduzir ou suprimir a liberdade. O bolchevismo tardio, sem causa e totalmente desmoralizado pela história, se juntou na Terra Brasilis ao velho patrimonialismo para criar uma grande rede de corrupção que fosse capaz de alavancar um Projeto de Poder. Com a queda do Muro de Berlim, alguns gênios petistas chegaram à luminosa conclusão de que a corrupção seria a baldeação rumo à Estação Finlândia. Quando Stalin se acasala com Macunaíma o rebento apresenta traços tragicômicos...

No Brasil, o cidadão não tem o direito de ficar desligado – de contemplar o céu e rolar pela relva; não tem como ser amador numa ambiência repleta de amoitados riscos oficiais, extra-oficiais e marginais. Precisa andar nas ruas olhando para os lados, em sobressalto permanente, atento aos mais diferentes golpes que podem vir de qualquer esquina de qualquer beco ou avenida. Precisa se defender de um Estado que lhe cobra impostos escorchantes que acabam mal aplicados, perdidos nos desvãos da burocracia inepta ou nos dutos da corrupção. Vota apreensivo porque é grande chance de o governante, dado o retrospecto histórico do país, se envolver em atos imorais ou criminosos, de não terminar o mandato, de gerar uma enorme frustração depois de ter alimentado, por meio de marketing especioso, a ilusão das soluções mágicas. O eleitor escaldado tem a triste consciência de ser alta a probabilidade de escolher governantes que nada mais são que programadores e operadores de assaltos ao Erário.

As sociedades mais avançadas são aquelas em que as pessoas podem se dedicar às suas tarefas, às suas especialidades, sem precisar se defender de tudo e todos. Quando os golpes deixam de ser monopólio de bandidos, estelionatários e criminosos, podendo ser praticados por agentes do governo, fica o indivíduo praticamente impossibilitado de se defender. Vira um amador, acuado e indefeso, cercado de profissionais da ilicitude. É a fragilidade das instituições que explica como e por que os brasileiros honestos se tornam amadores manipulados por meia dúzia de profissionais do crime e da política. E as instituições crescem fracas quando a sociedade não se aferra a determinados valores. Em que a média dos brasileiros acredita com firme convicção? Infelizmente, a democracia – não o democratismo populista – entendida como forma de limitar, distribuir o exercício do poder, a economia de mercado e a clara separação entre governo e Estado não são prezados como merecem. É o laxismo geral, a falta de inabalável adesão a certos valores político-econômicos, que faz com o País esteja sempre desorientado. Os desequilíbrios estruturais e a bandalheira moral não são devidamente combatidos porque faltam ao povo e às elites o profundo comprometimento com determinados valores filosóficos.

A atávica falta de respeito à liberdade individual, a incapacidade institucional de responsabilizar as pessoas por seus atos, a negação do direito à autodefesa fazem com que os amadores fiquem à mercê de facas, cacos de vidro, pistolas automáticas, AR-15 enquanto os profissionais da manipulação os engabelam propondo o desarmamento como solução. Os amadores pagam impostos e se trancam apavorados em casa e os profissionais defendem os bandidos como vítimas do Sistema. Os profissionais bolam planos assistencialistas e populistas, os amadores neles acreditam e ainda pagam a conta. E com isso a maioria deixa de receber saúde e educação de qualidade. Os profissionais contratam publicitários com dinheiro ilícito; os amadores se deixam seduzir. Os profissionais da criatividade, pagos a preço de ouro, criam para os outros profissionais, os poderosos, a propaganda “Um País de Todos” e os amadores não percebem que todos são Eles, são apenas Eles, os donos do Poder."

Alberto Oliva (aloliva@uol.com.br)
Artigo originalmente publicado no site Parlata, neste link:
http://www.parlata.com.br/artigos_exp.asp?seq=1857

25 fevereiro 2006

239) A rationale for Empire (e sua refutação)

Leia, no meu blog Book Reviews, a resenha deste livro do economista iconoclástico
Deepak Lal, autor de In Praise of Empires: Globalization and Order (New York: Palgrave Macmillan, 2004).

O resenhista, Jack A. Goldstone, da George Mason University (autor A Peculiar Path: The Rise of the West in Global Context, 1500-1850, forthcoming from Harvard University Press), aceita algumas das teses de Lal, mas desmente várias outras, o que constitui, justamente, um saudável exercício de diálogo acadêmico na tradição clássica do argumento e contra-argumento.

Essa resenha pode ser vista neste link.

238) Perfeito manual de tosquia (estatal)

Se voce quiser saber quanto de imposto está pagando ao Estado, visite o site do "Contribuinte Cidadão", uma iniciativa conjunta da Associação Comercial de São Paulo e do Instituto Brasileiro de Planejamento Tributário, neste link:
http://www.contribuintecidadao.org.br/olhoImposto/index.php

Eu fiz um teste, com numeros aleatórios, mas aproximados aos que poderiam ser os de uma situação típica de uma família de classe média alta (profissionais liberais, executivos médios, funcionários de segundo escalão.
Veja o resultado abaixo:

Começo de transcrição:
"Você paga, sistematicamente, imposto sobre tudo o que tem, recebe e consome diariamente.
Salário
Sobre seu salário de R$ 14.000,00 foram pagos em impostos R$ 4.404,63.
Resultado: 31,46% do seu ganho bruto mensal foram engolidos pela União.

Consumo
Sobre os gastos de R$ 14.000,00 foram pagos em impostos R$ 4.292,00.
Resultado: 30,66% do seu salário foram usados para pagar impostos embutidos no preço final de produtos e serviços.

Patrimônio
Sobre o seu patrimônio de R$ 140.000,00, isto é, sobre os bens que você trabalhou para adquirir, R$ 350,00 por mês desaparecem em impostos.
Resultado: Todo mês, 2,50% do que você recebe é embolsado pelos fiscos estadual e municipal.

Você paga imposto em tudo!
Por mês, em média, você paga R$ 9.046,63 em impostos, o que representa 64,62% do seu ganho mensal.

Veja quantos dias você trabalha somente para alimentar o Poder:

Você trabalha 19 dia(s) por mês, ou 228 dia(s) por ano, apenas para alimentar os governos federal, estadual e municipal.

Seu empregador também paga imposto!

Seu empregador, que é o próprio Governo, também paga imposto sobre o seu salário bruto: R$ 231,00. Mas se você fosse um funcionário da iniciativa privada com carteira assinada, seu empregador teria que pagar ao Governo mais R$ 6.154,40 em impostos.

Resumo

Salário
Total: R$ 14.000,00.
Impostos pagos: R$ 4.404,63 = 31,46% do salário.
Consumo
Total: R$ 14.000,00. Impostos pagos:
R$ 4.292,00 ou 30,66% do salário.
Patrimônio
Total: R$ 140.000,00.
Impostos pagos: R$ 350,00 ou 2,50% do salário.
Total de impostos pagos ao mês: R$ 9.046,63 ou 64,62% do salário.

Restante do salário: R$ 4.953,38.
Isso significa que você tem que trabalhar 19 dia(s) ao mês, ou 228 dia(s) ao ano, para pagar tributos.

Seu Empregador:
Paga sobre seu salário mais R$ 231,00.
Ou seja gasta R$ 245,00 para manter você trabalhando.

Governo:
Seu salário gera para o Governo uma arrecadação de R$ 9.277,63, ou seja 66,27% do valor que você recebe todo mês."

Fim de transcrição.

Gostou? Pois esta é a realidade do Brasil. Seria bom que as pessoas comecassem a tomar consciência dessa realidade, para não continuarem achando que o Estado vai resolver alguma coisa em seu favor. O que ele faz, antes de mais nada, é resolver os seu próprio desejo de mais recursos. Depois, se sobrar alguma coisa, ele administra a distribuição segundo critérios que lhe são próprios, que são, obviamente, os critérios de quem controla o poder de tributar e de repartir...

237) Manifesto pela decadência universitária...

Não, não estou pedindo a ninguém que assine qualquer manifesto em favor da decadência universitária.
Estou, simplesmente, declarando meu desejo pessoal de que a decadência da universidade pública,livre e gratuita, seja acelerada e tornada irreversível, de maneira a que possamos chegar, o quanto antes, a uma situação de falência absoluta, de modo a permitir, finalmente, a sua recuperação em novas bases.

Mil desculpas pela ironia involuntária, mas é que não resisti a esse sentimento "declinista" quando li a entrevista abaixo do Professor Fernando José Almeida, do Departamento de Educação da PUC-SP, no jornal O Estado de São Paulo, do dia 24 de fevereiro de 2006.
O que ele diz em sua essência?
Que a própria PUC, a quem foi garantida autonomia durante 3o anos, não conseguiu administrar-se sozinha. Sindicatos, interesses pessoais ou simples preguiça uniram-se para inviabilizar uma administração minimamente responsável. Em conseqüência, as dívidas se acumularam até o ponto de precipitar a PUC-SP em crise irreversível, fazendo-a enfrentar um déficit mensal de 4 milhões e uma dívida total de mais de 80 milhões, até aqui colocada junto a bancos complacentes.
Esses são os ensinamentos da crise da PUC, e eles estão absolutamente transparentes na entrevista abaixo do professor em questão. Ainda que outros possam protestar, não há como não enfrentar a realidade.

Pois bem: mutatis mutandis, é exatamente o que acontece hoje com a famosa universidade pública e gratuita: ela está em decadência completa e absoluta, só que as pessoas não estão se apercebendo disso, porque ela passa a conta do seu déficit contínuo para toda a sociedade brasileira, via interesses corporativos representados no MEC e no governo.
Os mesmos males apontados pelo professor da PUC-SP ocorrem desde muito tempo na universidade pública e ninguém quer enfrentar o monstro: os professores e reitores apenas pedem mais dinheiro ao MEC, e à sociedade, ao mesmo tempo em que dizem pretender obter a famosa "autonomia universitária".
É mentira!
Os defensores da universidade pública (e gratuita, não esqueçamos!) desejam na verdade a falta de autonomia. Eles desejam viver dependentes da sociedade, e querem, posto claramente, que uma "tia rica" (no caso, o Estado, ou a sociedade, o que revem ao mesmo) lhes pague indefinidamente os gastos do carão de crédito...
É isso, basicamente, o que desejam os universitários do setor público.
Como eles não desejam se reformar a si mesmos, como está devendo fazer dolorosamente a PUC-SP, como eles não asssumem nenhuma responsabilidade por sua tão famosa (e falsa) autonomia, a única solução para o problema é esse que eu apontei:

A rápida e inevitável decadência!

A universidade pública precisa decair rapidamente para que ela possa, finalmente, se salvar a si mesma, com total autonomia, inclusive para corrigir certos mitos e mentiras que cercam seu funcionamento.

Voltarei oportunamente a este assunto: por enquanto deixo vocês com a leitura desta entrevista elucidativa...


"CRISE DA PUC-SP
O Estado de São Paulo, sexta-feira, 24 de fevereiro de 2006, p. A19
Entrevista: Com a intervenção, a Igreja fez o que a PUC-SP não faria sozinha

'Dizer que a Igreja está interferindo é esquecer o problema principal. Por acaso ela está propondo doutrinação católica?'
Fernando José Almeida Professor do Departamento de Educação da PUC-SP

Ricardo Westin (OESP)

O professor Fernando José Almeida, do Departamento de Educação da PUC-SP, diz que as demissões de professores impostas pela Arquidiocese de São Paulo foram necessárias e legítimas. "Não conseguimos administrar a folha de pagamento. A democracia está, sim, abalada, mas porque não conseguimos fazer aquilo que nos competia", diz ele, que foi secretário municipal de Educação em São Paulo em 2001 e 2002 e vice-reitor entre 1993 e 1996.

O que o sr. pensa das demissões?
A PUC retardou muito essa reestruturação. O sangramento já tem tempo, por causa do acúmulo de dívidas, do reajuste de 5% que os professores têm a cada cinco anos e do inchaço dos benefícios, como bolsas de estudo para todos os contraparentes dos professores e funcionários. Muitos professores dão três ou quatro horas de aula, mas recebem como se continuassem na universidade mais seis ou sete horas. Quando fui vice-reitor acadêmico, propus remunerações diferenciadas. Ninguém aceitou. A equação foi perversa para a instituição.

Os cortes foram necessários?
Sim. E só não foram feitos antes porque a PUC não teve coragem de encarar a realidade. Todas as propostas foram mortas no berço. O sindicalismo não permitiu. Ninguém quis abrir mão do conforto. A instituição entrou em colapso. Mas, apesar de o enxugamento ter sido justo, algumas injustiças foram feitas, com a demissão de professores essenciais para a universidade.

A intervenção foi legítima?
Não podemos debater isso enquanto não fizermos a nossa lição de casa. É fato que muito mais dinheiro saiu do que entrou. Além disso, a Igreja tem direito. A universidade é pontifícia e católica. D. Paulo Evaristo Arns nos deu 30 anos para que fizéssemos a equação da nossa democracia. Não conseguimos administrar a folha de pagamento, os contratos, os aumentos, os empréstimos. Dizer que a Igreja está interferindo é esquecer o problema principal. Por acaso ela está propondo doutrinação católica, crucifixos nas salas de aula? Não está. A democracia está, sim, abalada, mas porque não conseguimos fazer aquilo que nos competia."

Nota final PRA:
Voilà: a universidade pública tampouco consegue fazer o que lhe compete. Por isso, a única solução é a decadência e a crise irreversível. Depois, se eles conseguirem administrar a sua recuperação (sem mais dinheiro da "tia rica") em total autonomia, melhor, do contrário, também merecem intervenção humilhante...

236) Democracias punem pelos tribunais, não nas ruas...

Notícia extraída do jornal americano The Washington Post, deste sábado 25 de fevereiro de 2006, relativamente à "suspensão", por tribunal administrativo, do prefeito de Londres, em virtude de observações ofensivas contra repórter judeu e seu jornal.

Mayor of London Suspended 4 Weeks
Remarks to Jewish Reporter Bring Censure

By Kevin Sullivan and Mary Jordan
Washington Post Foreign Service
Saturday, February 25, 2006; A10

LONDON, Feb. 24 -- A disciplinary tribunal on Friday ordered London's outspoken mayor, Ken Livingstone, suspended for four weeks for causing "damage to the reputation of his office" by comparing a Jewish newspaper reporter to a concentration camp guard.

"His treatment of the journalist was unnecessarily insensitive and offensive," said the decision by the Adjudication Panel for England, an independent body that oversees the conduct of local officials. "The mayor does seem to have failed, from the outset of this case, to appreciate that his conduct was unacceptable."

The unusual punishment comes at a time when Britain, like Europe in general, is wrestling with the definitions and limits of free speech. Muslims around the world have angrily protested a Danish newspaper's publication of cartoons of the prophet Muhammad. Many Muslims have argued that Europe has laws against denying the Holocaust but has no similar protections for Muslims.

Se quiser ler o resto da matéria, vá a este link.

235) Economistas pós-autistas também podem ser autistas...

Eu assino o boletim eletrônico e eventualmente frequento a página de uma tribo de economistas não convencionais que se auto-intitula "post-autistic economic network".
Veja a página dessa pequena mas ruidosa tribo neste link: http://www.paecon.net/
Pois bem, eles acabam de realizar uma consulta entre seus aderentes para identificar os maiores economistas do século XX.
O resultado vem abaixo e ele não honra a glória (?), a fama (injusta?) e a suposta inteligência dos "pós-autistas".
Vocês verão, por exemplo, que entre os "maiores" figura Vladimir Ilich Ulianov, por certo mais conhecido como Lênin, que podia ser um gênio em política, mas que era uma nulidade em economia (em filosofia também, mais passons). Outros "estranhos no ninho" são: Karl Polanyi (um sociólogo), Maurice Dobb (historiador), Rosa Luxemburg (uma revolucionária que se meteu a falar de economia política, como Lênin) e mais dois historiadores-sociólogos (André Gunder Frank e Immanuel Wallerstein).
Eu acho, sinceramente, que existem alguns autistas disfarçados entre os "pós-autistas".
Confira você mesmo a lista dos escolhidos, por ordem de preferência na votação e colocando na mesma posição os empatados:


Results of the post-autistic economics review’s
Greatest Twentieth-Century Economists Poll

Subscribers to this journal were asked:

Who were the greatest economists of the 20th-Century?

“Greatest” here means not who most influenced the economics profession or ideology, but rather who most added to our understanding of economic phenomena. Vote for your top five. The economist who is your first choice will be credited with five votes, your second choice with four, your third with three, your fourth with two and your fifth with one. You may vote for fewer than five if you wish. Only subscribers to the post-autistic economics review are eligible to vote. The votes of subscribers who submit more than one set of votes will not be counted.

1,249 subscribers voted. The results are as follows.

1. John Maynard Keynes 3,253
2. Joseph Alois Schumpeter 1,080
3. John Kenneth Galbraith 904
4. Amartya Sen 708
5. Joan Robinson 607
6. Thorstein Veblen 591
7. Michal Kalecki 481
8. Friedrich Hayek 469
9. Karl Polanyi 456
10. Piero Sraffa 383
11. Joseph Stiglitz 333
12. Kenneth Arrow 320
13. Milton Friedman 319
13. Paul Samuelson 319
15. Paul Sweezy 268
16. Herman Daly 267
17. Herbert Simon 250
18. Ronald Coase 246
19. Gunnar Myrdal 216
20. Alfred Marshall 211
21. Albert Hirschmann 208
22. Nicholoas Georgescu-Roegen 205
23. Kenneth Boulding 174
24. Wassily Leontief 153
25. Nicholas Kaldor 141
26. Douglas North 138
27. Raul Prebisch 102
28. John Hicks 97
29. Ernest Mandel 87
30. Ludwig von Mises 78
31. John R.Commons 76
32. Richard R.Nelson 72
33. George Akerlof 71
34. E. F. Schumacher 67
35. Paul Krugman 64
36. Daniel Kahneman 60
37. Gary Becker 58
38. Robert Heilbroner 57
39. Hyman Minsky 54
40. Thomas Schelling 53
41. Arthur Lewis 52
42. John Nash 51
43. Samir Amin 49
43. James Buchanan 49
45. Celso Furtado 48
45. John von Neuman 48
47. Irving Fisher 43
48. Jan Tinbergen 42
49. Maurice Dobb 41
49. Simon Kuznets 41
51. Robert Solow 40
52. Michel Aglietta 38
52. Nancy Folbre 38
54. Silvio Gesell 37
54. Rosa Luxemburg 37
56. Vernon Smith 35
57. Mason Gaffney 34
58. Robert Lucas 32
58. Oliver Williamson 32
60. Paul Baran 31
61. François Perroux 28
62. George Shackle 27
62. Rudolf Steiner 27
62. James Tobin 27
62. Vladimir Lenin 27
66. Luigi Passinetti 26
67. Brian Arthur 24
67. Deirdre McCloskey 24
67. Tony Lawson 24
70. Clarence Ayres 23
70. Knut Wicksell 23
72. Mancur Olson 22
72. Maurice Allais 22
72. Ha-Joon Chang 22
72. Christopher Freeman 22
72. Max Weber 22
78. Hernando de Soto 21
78. Samuel Bowles 20
78. George Stigler 20
78. Anwar Shaikh 20
78. Amos Tversky 20
82. Geoffrey Hodgson 19
82. Frank Knight 19
82. Vilfredo Pareto 19
82. Lance Taylor 19
86. Andre Gunder Frank 18
86. Immanuel Wallerstein 18
88. Louis O. Kelso 17
88. Janos Kornai 17
90. Robert Boyer 16
90. Paul Davidson 16
90. William Kapp 16
90. Abba Lerner 16
94. William Baumol 15
94. Diane Elson 15
94. Pierangelo Garegnani 15
94. Roy Harrod 15
94. Franco Modigliani 15
94. Richard Thaler 15
94. William Vickrey 15

234) Uma solução inteligente para a TV digital...


O mundo da televisão, e também o dos provedores de conteúdo e de acesso aos sinais hertzianos, sem esquecer todos os industriais ligados de perto ou de longe ao mundo da TV (da China à Terra do Fogo), agita-se há longos meses na espera de que o governo se decida, finalmente, por um padrão para as novas emissões digitais.
Estão na liça o padrão americano, o europeu e o japonês, depois que uma pretensa tentativa de definir um padrão genuinamente nacional (com a eventual cooperação da China, que não se mexeu nessa área, esperando simplesmente o padrão vencedor para a partir daí fabricar os equipamentos em massa) fez chabu.
Pois bem, um comentarista entendido no assunto, ou simplesmente anarco-economista (você decide), fez a proposta salvadora: o governo simplesmente lava as mãos, não impõe nenhum padrão e deixa o mercado decidir sozinho o que é melhor para ele (supondo-se que a liberdade trará concorrência e que esta será bem mais benéfica aos consumidores do que qualquer padrão tirado do bolso do colete).
Leia o artigo de Paulo C. Barreto, "TV digital: o discurso que ainda não houve", publicado no dia 15 de Fevereiro de 2006 no blog do Instituto Millenium, neste link.
Acho que você também vai gostar da solução...

24 fevereiro 2006

233) Le long déclin français (alguns livros pessimistas)


Chamo a atenção para uma "enquête" do jornal francês Le Monde sobre a voga de literatura "pessimista" sobre as razões do longo declínio da França, não apenas internacionalmente, mas sobretudo internamente, um mal que já tinha sido detectado trinta anos atrás por Alain Peyrefitte, no seu livro "Le Mal Français".
Transcrevo aqui a chamada do jornal e remeto ao texto completo, no meu blog de Book Reviews, neste link.

Enquête
Pour qui roulent les "déclinologues"?
"La France qui tombe" (Perrin) de Nicolas Baverez est publié en 2003, une charge sévère contre "l'économie administrée", les réformes ajournées, la lâcheté du monde politique. Avec 117 000 exemplaires vendus, plus 28 000 en édition de poche, c'est devenu un best-seller.
Illustration Rita Mercedes

21 fevereiro 2006

232) Dicionário Brasileiro de Prazos

Para evitar que estrangeiros nos entendam mal, está sendo compilado o Dicionário Brasileiro de Prazos, que já deveria estar pronto, mas atrasou...

DEPENDE: Envolve a conjunção de várias incógnitas, todas desfavoráveis. Em situações anormais, pode até significar sim. O mais comum é que signifique diversos pretextos para dizer não.

JÁ JÁ: Aos incautos, pode dar a impressão de ser duas vezes mais rápido do que já. Ledo engano; é muito mais lento. Faço já significa que é a primeira prioridade, enquanto Faço já já quer dizer apenas - assim que puder vou pensar a respeito.

LOGO: Logo é bem mais tempo do que dentro em breve e muito mais do que daqui a pouco. É tão indeterminado que pode até levar séculos. Logo chegaremos a outras galáxias, por exemplo. É preciso também tomar cuidado com a frase Mas logo eu?, que quer dizer Tô fora.

NO MÁXIMO: Essa é fácil: quer dizer no mínimo. Exemplo: Entrego em meia hora no máximo. Significa que a única certeza é de que a coisa não será entregue antes de meia hora.

PODE DEIXAR: Traduz-se como nunca mais.

POR VOLTA: Similar a no máximo. É uma medida de tempo dilatada, em que o limite inferior é claro, mas o superior é totalmente indefinido. Por volta das 5h quer dizer - a partir das 5 h.

SEM FALTA: É uma expressão que só se usa depois do terceiro atraso. Porque depois do primeiro, deve-se dizer - fique tranqüilo que amanhã eu entrego. E depois do segundo - Relaxe, amanhã estará em sua mesa. Só aí é que vem o "amanhã, sem falta".

UM MINUTINHO: É um período de tempo incerto e não sabido, que nada tem a ver com um intervalo de 60 segundos e raramente dura menos que cinco minutos.

VEJA BEM: É o day after do depende. Significa Viu como pressionar não adianta?. É utilizado da seguinte maneira: "Mas você não prometeu os cálculos para hoje?" Resposta: "Veja bem..."

xiiiiiiii...: Se após a frase: Não vou mais tolerar atrasos, você ouvir este som entenda que ele exprime dó e piedade por tamanha ignorância sobre nossa cultura.

ZÁS-TRÁS: Palavra em moda até uns 30 anos atrás e que significava ligeireza no cumprimento de uma tarefa, com total eficiência e sem nenhuma desculpa. Por isso mesmo, caiu em desuso e foi abolida do dicionário.

20 fevereiro 2006

231) Tradicionalismo e modernização nas sociedades islâmicas


Estaríamos em face, no caso das sociedades islâmicas, de uma impossível transição entre o fundamentalismo e a tolerância?

Gostaria, em todo caso, de retomar antigo trabalho meu sobre alguns dos contrastes culturais que marcam as sociedades islâmicas. Uma eventual conciliação entre religião e tolerância parece algo virtualmente impossível, nos dias que correm.

Acredito que os principais argumentos deste ensaio permaneçam basicamente atuais, tanto porque a situação nos países arábico-islâmicos só se modificou no sentido do enrijecimento das tradições e no do fortalecimento das tendências fundamentalistas.

Algumas das características sociais e ideológicas das sociedades islâmicas, que podem ser identificadas a traços ainda obscurantistas numa inevitável trajetória do islamismo em direção à modernidade, produzem efeitos nocivos em termos do atraso cultural e científico dos povos muçulmanos (ou islamizados). Como romper essa camisa de força é um esforço que pode ser considerado como um imponderável histórico...

Esse artigo foi publicado originalmente na revista eletrônica Espaço Acadêmico (Ano I, nº 6, novembro de 2001; link: http://www.espacoacademico.com.br/006/06almeida_isla.htm).

Transcrevo aqui apenas a parte central, relativa às "teses" sobre as sociedades islâmicas:

"1. Nos países islâmicos, ninguém pode nascer sem religião, isto é, o recém-nascido tem automaticamente a religião do pai.

2. Igualmente, ninguém pode deixar de ter religião, isto é, decidir abandonar qualquer crença religiosa para tornar-se simplesmente agnóstico ou ateu.

3. É similarmente impossível abandonar a religião muçulmana, isto é, tornar-se um “apóstata”. Trata-se de um crime maior, da suprema blasfêmia contra a religião islâmica.

4. A mulher muçulmana deve casar-se obrigatoriamente com um muçulmano, enquanto este tem liberdade para eventualmente casar-se com uma (ou mais de uma) não-muçulmana.

5. A mulher não-muçulmana não é obrigada a adotar a religião do marido muçulmano, podendo livremente conservar e continuar praticando sua religião, mas seus filhos são automaticamente considerados como muçulmanos e educados como tal. A mulher não-muçulmana não pode dar a seus filhos outra educação religiosa que não ensinar-lhes a fé muçulmana. Ela não pode sequer orientá-los, contemporaneamente, nas virtudes de outra religião.

6. Caso haja separação do casal (divórcio ou repúdio, este reservado apenas ao homem), os filhos de uma não-muçulmana são automaticamente entregues ao pai muçulmano, que sobre eles possui todos os direitos, inclusive o de privá-los da companhia da ex-mulher. Esta não tem qualquer direito sobre seus filhos.

7. A mulher não-muçulmana não pode transmitir herança ou fazer testamento em favor de seu cônjuge muçulmano ou de seus filhos, como tampouco a viúva não-muçulmana poderá herdar de seu marido muçulmano, a menos é claro que ela se tenha previamente convertido ao Islã.

8. A jovem muçulmana, uma vez prometida por sua família a pretendente muçulmano, não pode mais olhar outros homens nos olhos, com exceção do pai e irmãos. Ela deve seguir a obrigação do recato pessoal e vestimentar, o que comporta geralmente andar coberta da cabeça aos pés e abster de uma série de atividades que impliquem contato com outros homens, inclusive nas áreas educacional e profissional.

9. Geralmente, a menina muçulmana é dissuadida ou impedida de seguir determinados cursos na escola laica, entre outros ginástica, piscina, biologia ou educação sexual. Chegada na adolescência e eventualmente prometida a noivo muçulmano, ela é geralmente levada a deixar a escola para viver a vida exclusiva do lar.

10. As restrições comportamentais e vestimentares impostas às jovens e mulheres muçulmanas não têm, é verdade, uma origem essencialmente religiosa, derivando de traços culturais presentes já na sociedade patriarcal e tradicional que precedeu à implantação do Islão. Mas, tais traços foram reforçados pelo “ensinamento do Profeta”, tornando-se obrigações religiosas submetidas a forte controle social e familiar.

11. Da mesma forma, determinadas restrições alimentares e comportamentais não são exclusivas da religião muçulmana ou introduzidas por ela, tendo precedido a codificação das normas e preceitos religiosos ou coexistido em povos da mesma área cultural (como o povo judeu, por exemplo, para referir-se à questão da carne de porco ou aos métodos de abate de animais). No entanto, tais normas culturais ganharam um peso religioso que bloqueia qualquer tentativa de transgressão individual.

12. A ausência de uma burocracia centralizada de caráter religioso impediu, como no cristianismo, a introdução ulterior de preceitos adicionais de natureza obrigatória (como o celibato dos padres na igreja romana, por exemplo), mas também atuou no sentido de impedir qualquer evolução do pensamento islâmico para formas mais modernas de racionalidade, através da eventual elaboração de conceitos adaptados a cada época e respondendo aos desafios do momento.

13. Na sociedade islâmica faltam os traços mais elementares da ideologia humanista, centrada sobre o homem e sobre o respeito de seus direitos naturais. O próprio conceito de “direitos do homem” é estranho ao mundo islâmico. Na sociedade islâmica, o cidadão não existe enquanto individualidade livre de afirmar-se espiritualmente e intelectualmente fora da, ou contra a, religião muçulmana. A religião, “conquistadora” por excelência, permeia toda a sociedade e não há esfera propriamente civil da vida social.

14. A justiça islâmica, de caráter retaliatório e obedecendo a preceitos elaborados no contexto da sociedade tradicional em que vivia o Profeta, comporta punições de caráter exemplar implicando, entre outros, na mutilação física do condenado, quando não na decapitação cerimonial.

15. A sociedade islâmica não contempla a idéia de uma arte representativa ou figurativa, na qual se possa reproduzir a natureza. A brilhante arte persa, por exemplo, foi rapidamente asfixiada à medida da islamização daquela sociedade. O mesmo fenômeno ocorreu em outras sociedades islamizadas progressivamente.

16. A “barreira ideológica” que impede a representação do mundo natural dificulta o desenvolvimento de várias disciplinas científicas. A não-afirmação individual e o conseqüente esmagamento do cidadão por normas e obrigações estritamente dependentes da ideologia religiosa por certo contribuíram para o esgotamento de qualquer inovação ou criatividade científicas nas sociedades muçulmanas, depois dos primeiros séculos de aproveitamento da memória coletiva trazida desde a Antiguidade clássica e das contribuições aportadas pelas civilizações hindu ou chinesa.

17. Com poucas exceções, não houve desenvolvimento independente de ciências sociais, uma vez que a interpretação religiosa do mundo não pode ser contradita por textos laicos. De uma forma geral, o “pensamento crítico” e a “razão negativa” não podem se exercer nos círculos culturais das sociedades islâmicas, uma vez que o exercício de tais faculdades seriam considerados como uma contestação à “palavra escrita” do Profeta. Nenhuma norma social ou forma de organização política e judiciária podem ir além do que está implícito ou explícito no “texto” de referência.

18. Dessa forma, a iniciativa individual, que é necessariamente contestadora dos padrões estabelecidos, se encontra condenada ab initio nas sociedades islâmicas. Não apenas uma tal estrutura impede o desenvolvimento da ciência e da tecnologia, como também ela dificulta a expansão do espírito mercantil e empreendedor que esteve na origem do capitalismo moderno e da hegemonia ocidental.

19. Não se pode, é claro, excluir o surgimento de uma variante do Islã que seja racionalizada e relativamente mais “laica”, mas qualquer “Reforma” da religião muçulmana teria enormes barreiras estruturais pela frente. O que se observa, ao contrário, é o desenvolvimento das correntes mais fundamentalistas dessa religião, numa possível reação de defesa contra o predomínio intelectual e tecnológico do Ocidente de afiliação cristã. Mais do que uma afirmação, o integrismo pode ser visto, nesse contexto, como uma espécie de frustração pelo relativo atraso e subordinação das sociedades islâmicas.

20. Não se pode, tampouco, excluir a possibilidade de uma variante do “Renascimento” nas sociedades islâmicas, com a crescente afirmação dos valores individuais e uma progressiva separação das esferas laica e religiosa da vida social. Mas, essa evolução teria em grande parte de ser feita contra o Islã e a despeito de seus preceitos. A tolerância em relação a valores alternativos de vida social não é exatamente uma característica do Islã."

230) Apresentando um blog inteligente


Gostaria de apresentar, e de recomendar, o blog do
Instituto Millenium, neste link.

Segundo sua própria apresentação:
O Instituto Millenium se dedica a estudar a questão da propriedade e da liberdade no Brasil, bem como a promover os valores da responsabilidade individual e da ação privada como caminho para a prosperidade e modernidade.

Colaboradores: Eduardo Viola, Héctor Leis, Patrícia Carlos de Andrade, Paulo C. Barreto, Paulo Gontijo, Paulo Guedes, Pedro Sette Câmara e Rodrigo Constantino.

19 fevereiro 2006

229) Charges again: desta vez do outro lado...

Várias pessoas morreram, muitas propriedades foram destruidas (incluindo na conta duas ou três embaixadas dinamarquesas incendiadas) e muita insanidade se cometeu a propósito das charges supostamente blasfemas.
E se olhássemos do outro lado?
Que tal conferir as charges anti-semitas (muitas delas de uma extrema vulgaridade) recorrentemente publicadas na imprensa dos países árabes e islâmicos contra Israel e os judeus?
Uma amostra figura neste link: http://www.jcpa.org/phas/phas-21.htm
Ele pertence ao Jerusalem Center for Public Affairs, numa seção dedicada a "Major Anti-Semitic Motifs in Arab Cartoons", contendo uma entrevista com Joël Kotek.

228) Direita versus esquerda: faz sentido ainda?


Aparentemente, o velho debate entre esquerda e direita voltou à pauta, menos por avanços espetaculares da direita no Brasil do que por evidentes percalços da esquerda. O Brasil, finalmente, é um país em que poucos se armam de coragem para se chamar a si próprios de “direita”. Já se vão longos anos em que não se ouve mais falar de “Comando de Caça aos Comunistas”, de “Tradição, Família e Propriedade” ou de quaisquer outros símbolos, representações, aspirações que sejam, expressa e visivelmente, identificados com a direita.
Não que a direita não exista, mas é que ela parece ser invisível. No Brasil até os partidos que se intitulam liberais acham que não se pode prescindir do Estado para, por exemplo, “corrigir as claras distorções sociais”, para “diminuir as evidentes iniquidades sociais”, para “contribuir com o processo de desenvolvimento nacional”. Estas são, pelo menos, algumas das justificativas utilizadas por eminentes próceres dos partidos mais “conservadores” – utilizemos esse rótulo anódino – para se qualificarem de “liberais sociais”, de “liberais progressistas”, ou de qualquer outro título que possa parecer, se não avançado, pelo menos moderno e comprometido com as causas sociais ou com quaisquer outros objetivos nobres e altruísticos. Ninguém, salvo alguns poucos loucos localizados, quer ser chamado de “direitista” ou sequer de “conservador”. Todos são progressistas, quando não reformistas de esquerda ou de centro.
O debate voltou à pauta a partir de uma matéria na Folha de São Paulo de 15 de Fevereiro de 2006 ( “Direita, volver!", de Marcos Augusto Gonçalves e Rafael Cariello, no caderno “Folha Ilustrada”). Existe mais transpiração do que inspiração nesse tipo de matéria, como sempre é o caso dos jornais. Por isso mesmo, gostaria de transcender o debate entre pessoas, e partidos, para enfocar questões objetivas, passíveis de serem avaliadas segundo critérios quantificados ou pelo menos pragmáticos.
Minha proposta é a de que se alinhem uma série de questões, pertinentes à agenda de qualquer país, e a partir daí sejam elencadas as soluções que o pensamento (e também a prática) da direita e da esquerda recomendam como passíveis de serem implementadas. O passo seguinte seria examinar, com base em dados empiricamente verificáveis, como esses problemas foram encaminhados em diferentes contextos nacionais e sociais, e quais seriam as lições a extrair dessas experiências. Vejamos então:

Como a esquerda e a direita resolveriam estes problemas concretos?
(em um país hipotético, mas eventualmente referidos concretamente ao Brasil)

1) Qualidade deficiente da democracia no Brasil
2) Crescimento econômico insuficiente
3) Pressões inflacionárias e independência da autoridade monetária
4) Aumentos dos investimentos produtivos
5) Carga tributária, qualitativa e quantitativa
6) Regime de câmbio
7) Qualidade do ensino público
8) Vagas no terceiro ciclo de estudos
9) Segurança pública nas grandes metrópoles
10) Baixa poupança privada
11) Drogas e delinqüência associada
12) Corrupção nos meios políticos e na esfera administrativa
13) População rural sem terras
14) Desigualdade na distribuição de renda
15) Acordos comerciais de livre-comércio
16) Investimentos diretos estrangeiros
17) Maternidade indesejada, ou precoce, e natalidade, de modo amplo
18) Liberdade de expressão e controle dos meios de comunicação
19) Alianças preferenciais na política externa
20) Integração regional ou integração ao mundo?

Não se trata, obviamente, de uma lista exaustiva, mas são questões concretas que se colocam ao Brasil, na atualidade, mas muitas das respostas podem apresentar validade extra-nacional, servindo para outros países em desenvolvimento, da própria região ou fora dela. Não pretendo, neste momento, oferecer respostas tentativas a cada uma delas, nem por um lado, nem por outro, mas vou refletir sobre cada um dos problemas e procurar compor uma lista de soluções possíveis, com as típicas receitas da esquerda – finalmente bastante conhecidas, depois de várias experiências bem ou mal sucedidas na região e em outros contextos – e as “soluções”, que parecem ser mais numerosas, que a direita vem oferecendo em um leque mais amplo de países.
Não se deve esquecer, por exemplo, que a “direita” está identificada com o capitalismo e com a globalização, um modo de produção e um processo que parecem ter uma vigência histórica maior e mais longeva do que eventuais experimentos de esquerda. Esta, por sua vez, vem acusando ambos de serem responsáveis pela miséria e pelas desigualdades ainda existentes no mundo, prometendo, em conseqüência, “um outro mundo possível” (cujos contornos e modalidades práticas estão longe de terem sido definidos).
É com base nessas realidades que eu gostaria de convidar os meus leitores – tenho certeza de que são muito poucos – a oferecerem suas respostas a algumas das, senão todas as, questões acima colocadas.
À vos crayons, citoyens…

Paulo Roberto de Almeida
Brasília, 19 de fevereiro de 2006

Post scriptum, em 20 de fevereiro:
Transcrevo abaixo, em claro, comentários do Professor Orlando Tambosi, de Santa Catarina, seguidos de meus próprios comentários adicionais:

1) Boa sugestão.
Mas, num primeiro olhar, já se percebe que a "esquerda" sai perdendo em vários ítens, principalmente os relativos às liberdades. Quanto às questões relativas à economia, tende a seguir o que condenava na "direita", isto é, não aponta alternativas.

O fato é que a distinção parece cada vez mais mevediça, se é que ainda existe. Hoje já não concordo mais com Bobbio, que afirma a díade a partir de uma maior preocupação com a igualdade por parte da esquerda. Mas isto não é um mero ideal?

Talvez Colletti tenha razão: depois da queda do Muro de Berlim e do desmantelamento da URSS, não tem mais sentido manter a díade.

Suas questões dão um belo estudo.

Abraço, Tambosi

2) Minha impressao é a de que a dicotomia, ou melhor, os tipos-ideais propostos por Bobbio permanecem validos em sua essencia, mas os dois lados da equacao não possuem o mesmo valor qualitativo e sobretudo as mesmas qualidades operacionais, sobretudo em termos praticos.
O que ele, e a esquerda, propoe, em sintese, é isto: devemos lutar por mais igualdade, pois as desigualdades sao inaceitaveis. Isto dentro do parametro que as desigualdades sao fruto de realidades sociais que podem e devem ser corrigidas pela mao do homem, no caso, pela intermediacao do Estado.
A direita, sendo individualista, acredita que a desigualdade não é apenas o furto de dotacoes desiguais no nascimento ou na constituicao, mas tambem a retribuicao desigual pelo esforço individual, cabendo ao Estado tao somente fazer com os que os individuos tenham chances relativamente iguais (pela educacao, por exemplo), mas sem procurar repartir ele mesmo o estoque de ativos acumulados desigualmente pelos individuos. Pode-se, tambem, e acho que a direita aceita isto, corrigir desigualdades extremas pela taxacao diferenciada, atribuidos aos extremamente desprovidos um minimo indispensavel para sua sobrevivencia.
O diferencial, creio, começa, justamente, na atribuicao de um papel corretor ao Estado, que a direita quer reduzir ao minimo e a esquerda pretende transformar em mecanismo de justica social, com toda a violencia e injustica que podem vir associadas a este ativismo.
Essa dicotomia vai permanecer durante muito tempo, enqanto vivermos em sociedade de penuria, pelo menos...
Nao creio, voltando ao meu post, que eu venha a ter muitos comentarios ou propostas. Mas fica o exercicio para algum dia ser completado...
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Paulo Roberto de Almeida
pralmeida@mac.com
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www.diplomaticas.blogspot.com/

227) Qualidade do Ensino (pedagogia da rapadura)...


Por falar em gradação dos processos educativos...

A ARTE DE COMPLICAR
Observe abaixo os estágios dessa 'complexização':

I - (SABEDORIA POPULAR)
Rapadura é doce, mas não é mole, não!

II - (ENSINO FUNDAMENTAL)
Açúcar mascavo em tijolinhos tem o sabor adocicado, mas não é macio ou flexível.

III - (ENSINO MÉDIO)
Açúcar não refinado, sob a forma de pequenos blocos, tem o sabor agradável do mel, porém não muda de forma quando pressionado.

IV - (GRADUAÇÃO)
O açúcar, quando ainda não submetido à refinação e, apresentando-se em blocos sólidos de pequenas dimensões e forma tronco-piramidal, tem sabor deleitável da secreção alimentar das abelhas; todavia não muda suas proporções quando sujeito à compressão.

V - (MESTRADO)
A sacarose extraída da cana de açúcar, que ainda não tenha passado pelo processo de purificação e refino, apresentando-se sob a forma de pequenos sólidos tronco-piramidais de base retangular, impressiona agradavelmente o paladar, lembrando a sensação provocada pela mesma sacarose produzida pelas abelhas em um peculiar líquido espesso e nutritivo. Entretanto, não altera suas dimensões lineares ou suas proporções quando submetida a uma tensão axial em conseqüência da aplicação de compressões equivalentes e opostas.

VI - (DOUTORADO)
O dissacarídeo de fórmula C12H22O11, obtido através da fervura e da evaporação de H2O do líquido resultante da prensagem do caule da ramínea Saccharus officinarum, Linneu, isento de qualquer outro tipo de processamento suplementar que elimine suas impurezas, quando apresentado sob a forma geométrica de sólidos de reduzidas dimensões e arestas retilíneas, configurando pirâmides truncadas de base oblonga e pequena altura, uma vez submetido a um toque no órgão do paladar de quem se disponha a um teste organoléptico, impressiona favoravelmente as papilas gustativas, sugerindo impressão sensorial equivalente provocada pelo mesmo dissacarídeo em estado bruto que ocorre no líquido nutritivo da alta viscosidade, produzindo nos órgãos especiais existentes na Apis mellifica, Linneu. No entanto, é possível comprovar experimentalmente que esse dissacarídeo, no estado físico-químico descrito e apresentado sob aquela forma geométrica, apresenta considerável resistência a modificar apreciavelmente suas dimensões quando submetido a tensões mecânicas de compressão ao longo do seu eixo em conseqüência da pequena deformidade que lhe é peculiar.

226) Caçadores de cabeças, afiai vossas cimitarras...


Sim, os candidatos precisarão de uma cimitarra ou algum instrumento equivalente, pois se trata, nada mais, nada menos, do que trazer a cabeça do chargista dinamarquês numa bandeja, seja para esse ministro provincial indiano (de afiliação religiosa islâmica), seja para o outro clérigo paquistanês. Assim, mesmo que a execução do indigitado desenhista se dê por armas mais modernas (ocidentais, supostamente), o caçador de cabeças eventual terá de operar uma decapitação efetiva, como nos desenhos alegóricos que algumas das vitimas poderiam hipoteticamente fazer.

Nada mais natural para certos indignados defensores da fé do que pedir a cabeça do blasfemo desenhista. Seria risível se não fosse trágico para o pobre do artista...

O próximo passo, presumivelmente, seria a divulgação, por alguma autoridade religiosa devidamente legítima, de uma fatwa, ou seja, um decreto religioso visando ao mesmo objetivo, a eliminação do ímpio chargista. Neste caso, qualquer muçulmano, em qualquer lugar do planeta, está qualificado para cumprir a sentença religiosa, tendo o benefício de alguma retribuição no paraíso (apenas não tenho certeza se com direito a sete virgens, como aplicado no caso dos mártires da causa, os homens-bomba, que corriam aliás o risco da penúria de virgens, segundo um outro chargista).

O mais incrível é que o governo iraniano, ainda na segunda semana de fevereiro de 2006, informava, o mais oficialmente do mundo e em resposta a novas demandas européias, que não podia levantar o decreto expedido pelo iman Khomeiny, em 1989, contra o escritor indiano-britânico Salman Rushdie, porque a fatwa valia para toda a eternidade (ou pelo menos até o cumprimento da "sentença").


Indiano oferece recompensa para quem matar chargista

Agência EFE, 18 de fevereiro de 2006 - 10:55

Nova Délhi - Um ministro regional do estado indiano de Uttar Pradesh, no norte do país, ofereceu hoje uma recompensa de 510 milhões de rúpias (mais de US$ 11 milhões) e seu peso em ouro a quem decapitar o desenhista das charges "blasfemas" do profeta Maomé. O ministro do Bem-estar das Minorias, o muçulmano Haji Yaqoob Qureshi, fez esta declaração em reunião pública realizada hoje na cidade de Meerut, em Uttar Pradesh, em protesto pelas charges publicadas no jornal dinamarquês "Jyllands-Posten".

"Qualquer pessoa que corte a cabeça do chargista da Dinamarca que se atreveu a fazer uma caricatura de Maomé e a traga, será recompensado com 510 milhões de rúpias em dinheiro e o equivalente a seu peso em ouro", afirmou Qureshi.

Durante o ato os manifestantes queimaram uma escultura com a imagem do chargista e exigiram que a Índia corte suas relações diplomáticas com a Dinamarca.

Vários grupos políticos do estado pediram a demissão do ministro, reivindicaram que se tomem medidas legais por incitar as massas ao assassinato e solicitaram explicações ao chefe do governo regional, Mulayam Singh Yadav.

No entanto, o secretário de Uttar Pradesh, Alok Sinha, indicou que não perseguirá legalmente Qureshi já que, segundo ele, o anúncio se refere a uma pessoa de um país muito distante e em uma democracia estas questões não podem ser qualificadas como uma violação da lei.

Ontem, um clérigo paquistanês também ofereceu uma recompensa de até US$ 41 mil e um carro novo pela cabeça do desenhista.

O clérigo islâmico Mohammed Yousaf Qureshi, anunciou durante o sermão de sexta-feira que "quem matar o chargista receberá como recompensa 1 milhão de rúpias da associação do mercado de joalheiros, 1 milhão de rúpias da mesquita Mohabat Khan e 500 mil rúpias e um carro da Jamia Ashtrafia (instituição educativa dirigida por Yousaf Qureshi)".

18 fevereiro 2006

225) Proibido criticar as religiões?


Noticia extraída do Le Monde, deste sábado 18 de fevereiro de 2006, abaixo transcrita, segundo a qual os países islâmicos desejam uma resolução da ONU proibindo a "difamação das religiões".
Ela não será adotada, mas ainda que não seja, a intenção seria esta mesma: não se pode ser anti-religioso militante, ou seja, apenas a fé pode ser declarada livremente, mas não a crítica à fé, à crença, ou qualquer crítica a qualquer profeta de qualquer religião, que seriam assim declarados "intocáveis".
Em outros termos, manifestações de "impiedade", "blasfêmia" e "difamação" seriam expressamente proibidas, independentemente de origem ou motivação.
Uma das conseqüências seria a abolição da responsabilidade individual, substituída por uma pré-censura coletiva, uma interdição preventiva contra qualquer ato anti-religioso.
Nas culturas ocidentais, vale a responsabilidade individual, ou seja, um ato de difamação é passível de denúncia, processo e eventual condenação em justiça. Não existe, em princípio, censura prévia ou proibição da palavra e manifestação de opinião, respondendo cada indivíduo por seus atos.
Em determinadas culturas ou sociedades, a palavra não está liberada segundo a consciência individual, mas submete-se a determinados princípios religiosos.

57 pays musulmans veulent faire adopter par l'ONU un texte condamnant "la diffamation des prophètes"
LE MONDE, 17.02.06
NEW YORK (NATIONS UNIES) CORRESPONDANT

Les 57 pays de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) ont porté sur le terrain de l'ONU leur combat contre les caricatures de Mahomet en déposant un texte affirmant que "la diffamation des religions et des prophètes est incompatible avec le droit à la liberté d'expression". L'amendement, controversé, est destiné à être intégré à l'acte de naissance du Conseil des droits de l'homme, voué à remplacer la commission éponyme de Genève, discréditée par la présence en son sein de régimes répressifs.

Le projet donnerait pour mandat au nouvel organe onusien de "promouvoir le respect universel de toutes les religions et valeurs culturelles" et de "prévenir les cas d'intolérance, de discrimination, d'incitation à la haine et à la violence (...) contre les religions, les prophètes et les croyances". L'amendement de l'OCI précise que les attaques contre les religions causent des "dissonances sociales qui conduisent à des violations des droits de l'homme".

"L'islam est diffamé dans de nombreux pays et nous voulons y mettre un terme", explique Munir Akram, l'ambassadeur du Pakistan à l'ONU, initiateur de la démarche. Les pays occidentaux ont toutefois rejeté en bloc la proposition, qu'ils jugent dangereuse pour la liberté d'expression et celle de la presse. "Nous avons étudié le langage proposé et il est inacceptable" dans le cadre du Conseil des droits de l'homme, affirme l'ambassadeur américain, John Bolton.

"Nous ne pouvons pas donner carte blanche au nouveau conseil pour devenir une police religieuse", estime un diplomate européen. "Qui peut s'opposer à un tel texte ?", insiste toutefois l'ambassadeur pakistanais. "Au moment où nous créons un nouvel organe, nous voulons être sûrs qu'il va promouvoir le respect des religions", ajoute-t-il, prévenant que la prise en compte des revendications de l'OCI sera "une ligne rouge dans la négociation".

L'irruption de cette polémique ralentit une négociation déjà épineuse. Le président de l'Assemblée générale de l'ONU, Jan Eliasson, souhaitait pourtant boucler rapidement son projet de résolution créant le Conseil des droits de l'homme, pour faire l'économie d'une nouvelle session, en mars, de la commission de Genève, qui souffre, selon les termes de Kofi Annan, le secrétaire général des Nations unies, d'un "crédit en déclin" et "jette une ombre sur la réputation de l'ONU".

"Nous travaillons à un compromis sur la base de formules générales, moins liées à l'actualité et agréées par les 191 pays membres dans des déclarations antérieures", indique un proche de M. Eliasson. Mais une réunion de conciliation entre représentants de l'Union européenne et de l'OCI, jeudi 16 février, n'a porté aucun fruit, et les pays de l'organisation islamique n'excluaient pas de porter l'affaire devant le Conseil de sécurité.

De nombreux autres points, dont dépendra l'efficacité du nouveau conseil, restent en suspens : le mode d'élection et le nombre des membres, leur bilan en matière de droits de l'homme... M. Eliasson devrait faire circuler la semaine prochaine un compromis final, qui pourrait se heurter aux exigences des Etats-Unis, favorables à un conseil fort, et aux réticences des pays en voie de développement, hostiles à un conseil aux airs de tribunal.

Philippe Bolopion
Article paru dans l'édition du 18.02.06

224) A arte de enjaular as religiões...


Não, eu não tenho a receita, mas o comentarista abaixo, do site No Minimo, Pedro Doria, diz coisas sensatas, com uma linguagem nem sempre politicamente correta, sobre as religiões em geral, e sobre o Islã em particular.
Não endosso todas as suas opiniões, e teria mesmo comentários de natureza "antropológica" ou "sociológica" a agregar, mas acho que ele tem coisas inteligentes a expressar e por isso transcrevo aqui sua coluna no NO Mínimo, de 18 de fevereiro de 2006.

O Islã é de guerra
Pedro Doria
18.02.2006

Nos primeiros dias após o Onze de Setembro, imperou a confusão. Ali naquela primeira semana, Osama bin Laden foi revelado mandante do crime, apontado entre os Talibãs afegãos e a operação de diplomacia e guerra teve início. Hoje chamamos de Guerra contra o Terror – mas o primeiro nome que teve foi Cruzada contra o Terror. É que algum gênio esqueceu o sentido original da palavra Cruzada. Como não se tratava de uma guerra entre civilizações, o presidente norte-americano foi à televisão e disse que "o Islã é uma religião de paz" e mudou o nome para guerra.

O problema é que o Islã não é uma religião de paz. Nunca foi em sua história, tampouco é agora. Não é uma característica intrínseca do Islã, um defeito genético particular: isto tem a ver com religiões. Religiões não são de paz. Os católicos moveram as Cruzadas sangrentas e queimaram muita gente na fogueira; os Protestantes também queimaram muita gente entre a Alemanha e os EUA. É só ouvir um único discurso do rabino Ovadia Yosef, de Israel, para saber o que um judeu religioso em fúria e com poder poderia fazer. Aliás, não é hábito do Dalai Lama contar sobre o sistema escravagista e bárbaro que a teocracia tibetana mantinha antes da igualmente bárbara invasão maoísta. Religiões derramam sangue.

O que acontece, certamente, é que em determinadas fases da história elas ficam mais calmas – ou melhor, a população ao redor gera anticorpos, fica intolerante ao barbarismo. A Igreja Católica não abandonou a Inquisição porque quis. Foi forçada a isto porque a população começou a se afastar dela.

Governos laicos ou religiosos, na Ásia Central, Oriente Médio e Norte da África têm se mostrado permissivos. Mulás, xeques – até aiatolás no caso iraniano – têm incrível liberdade para condenar alguém à morte. E um incrível número de pessoas considera que uma ordem destas tem valor de lei. Então, mais do que um exercício de liberdade de expressão, uma fatwa é um ato legislativo, uma ordem judicial que, naturalmente, opõe-se à Declaração Universal dos Direitos Humanos. Um líder religioso que condene alguém à morte é um líder fora do sistema de legalidade.

Incrivelmente, o crime que atiça mais a fúria dos religiosos do Islã é o crime de opinião, de manifestar uma idéia. Fora as diferenças óbvias na quantidade de talento, qual a diferença entre a blasfêmia de Salmon Rushdie e a dos cartunistas dinamarqueses? Nenhuma. E, coerentemente, cartunistas e escritor foram condenados à morte. Quem decidiu considerar diferentes os casos são todos os que, pós Onze de Setembro, chegaram à conclusão de que certas coisas a respeito do Islã não podem ser ditas.

O Islã é uma religião organizada de tal forma, hoje, que líderes religiosos podem sair condenando qualquer um à morte, ou ao apedrejamento, ou a chibatadas, e ninguém questiona. Isso não é liberdade de culto, é barbarismo. Há um contexto, claro que há.

Os árabes foram conquistadores por boa parte de sua história e, quase sempre, bateram de frente com cristãos conquistadores de origem européia. A experiência do colonialismo árabe no subcontinente indiano é igualzinha à experiência africana com a metrópole européia. Imperialismo é igual em toda parte. Só que houve um momento em que o império árabe ruiu e os árabes viraram, eles próprios, colonos. Os traços de fronteiras impostos por Inglaterra e França no Oriente Médio, ao longo do século 20, são canhestros.

Pior, provavelmente, é a escolha de líderes para cada um destes países feita por europeus e, após a Segunda Guerra, por norte-americanos. Entre ditadores laicos e teocratas, acaba tudo mais ou menos igual. Os ditadores laicos, seja no Iraque, seja no Egito, ou Síria – onde for – acabam fechando os olhos para o que dizem os líderes religiosos porque não querem ficar mal com o povo. Os religiosos fazem o que acham que têm de fazer.

É claro que há um bocado de demagogia em todo o processo – usar a religião e um inimigo externo para entorpecer o povo, fazer com que esqueça de suas próprias agruras, não tem nada de novidade. Por outro lado, olhar com desconfiança para EUA e Europa não tem nada de artificial. A experiência que todo o povo do Oriente Médio tem com os estrangeiros em sua terra é ruim. Se os demagogos exploram o desejo de um inimigo externo por um lado, o inimigo externo não é artificial.

Só que não basta ter razão. Muito se falou da falta de bom senso dos editores dinamarqueses. Nada se falou da falta de bom senso dos muçulmanos, mundo afora, que andaram pelas ruas matando-se uns aos outros, incendiando prédios. Por quê? Não são crianças. Cobrar bom senso dos dinamarqueses para não provocar é mais ou menos como dizer que eles, dinamarqueses, que são adultos, deveriam agir responsavelmente já que as crianças não podem. É como os jesuítas olhavam os índios. Ou seja, cobrar bom senso dos dinamarqueses é pensar de forma imperialista.

No mundo real, não há crianças. Há adultos, todos capazes de exercitar bom senso. E há um mundo no qual todos vivemos, cada qual com o seu quinhão de herança cultural, cada um absolutamente capaz de compreender e até de admirar os costumes alheios. Não basta dizer que a Guerra do Iraque é um despropósito, embora seja. Os erros não são apenas norte-americanos. Os críticos, culpadíssimos, costumam dizer que ninguém deixa espaço para que muçulmanos moderados apareçam.

Quem não deixa espaço? Na Europa eles aparecem, embora raramente. Até porque, como todas as outras pessoas, a maioria dos muçulmanos moderados carregam suas religiões como não mais que um detalhe de suas vidas. Se estes mesmos moderados não aparecem na Arábia Saudita, ou na Síria, ou no Irã, não é por culpa dos EUA, ou da França, ou de Israel. Quem não abre espaço são os fundamentalistas ou os ditadores – ou, o que é mais comum, ambos.

Toda mulher muçulmana tem o direito de usar a burka se quiser. Mas o problema é que, em muitos países, elas não têm o direito de não usá-la. Toda mulher muçulmana tem o direito de casar com quem seu pai escolher. E se ela preferir escolher por si? E se o marido escolher tratá-la a chibatadas? Toda religião, se absoluta, é arcaica. Em algumas partes do mundo, conseguimos enjaular as religiões, tirar delas o grosso de seu poder político. Em outras partes, não conseguimos. O Islã não precisa acabar. Precisa é ser enjaulado de forma que só quem o siga é quem tem a escolha de segui-lo ou não.

O que surpreende, muitas vezes, é gente à esquerda com simpatia pelo Hamas. Defendendo Saddam Hussein. Achando que o governo iraniano tem muitas razões. É o raciocínio torpe de que o inimigo de meu inimigo é amigo. Só que não é. O Hamas ou a atual liderança iraniana são forças reacionárias, machistas. Estão à direita de boa parte dos Republicanos nos EUA. São eleitos, também, então que se procure uma conversa, e conversa é possível sempre. Para isto existe liberdade de expressão: para que as pessoas possam conversar, deixar sempre muito claro onde estão para aí encontrar algum tipo de forma de coabitação pacífica.

A coabitação pacífica é possível. Mas de que cada um está disposto a abrir mão para que viver nos seja agradável a todos? Não se desenhar mais Maomé? É razoável. Não dizer mais que o Islã, hoje, é assassino? Talvez. Deixar que, entre eles, se matem? Desde que seja entre eles. Que proíbam? Que não tenham mais música? Que usem escravos? Crianças escravas? Que matem mulheres por ciúmes? São extremos, claro. Isto não se dá em todo país muçulmano e o cristianismo conviveu até há bem pouco tempo com o mesmo grau de barbárie.

Ainda assim, se nos calamos por conta dos protestos, com que direito nos denominamos civilizados? Daqui de baixo, não parece que os dinamarqueses perderam o bom senso. Quem se mata por caricaturas é que perdeu.
[13 comentários]

E-mail do autor: pdoria@nominimo.ibest.com.br
(Texto localizado neste link)

14 fevereiro 2006

223) O fim da Europa?

Calma, não é para já, mas se a Europa continuar neste ritmo, ela vai ter dificuldades em seguir e ultrapassar os EUA, como ela pretendia pelo plano de Lisboa, "Europa 2000". Vai ser um longo declínio, aparentemente...
Aos que se entusiasmavam, muito rapidamente pelo visto, com o (várias vezes anunciado) "declínio do império americano" e a emergência da nova Europa como um poderoso fator de reequilíbrio no cenário geopolítico mundial, vale a pena ler a opinião, abaixo trancrita, de Fareed Zakaria.
Aliás, mais do que uma opinião, trata-se de uma reflexão com base em dados empíricos, estatísticas indesmentíveis, conclusões inevitáveis a partir de dados e números compilados pela sempre imparcial, e tecnicamente isenta, OCDE.
Os spenglerianos podem recobrar forças, novamente, mas por enquanto não é o Ocidente que está decaindo, apenas a velha Europa.
Em todo caso, seria o caso de dizer: declinólogos de todo o mundo, cerrai fileiras...

The Decline And Fall Of Europe
The Washington Post, 14 February 2006
Fareed Zakaria

Cartoons and riots made the headlines in Europe last week, but a far less fiery event, the publication of an academic study, may shed greater light on the future of the continent. The Organization for Economic Cooperation and Development (OECD), headquartered in Paris, released a report, "Going for Growth," that details economic prospects in the industrial world. It is 160 pages long and written in bland, cautious, scholarly prose. But the conclusion is clear: Europe is in deep trouble. These days we all talk about the rise of Asia and the challenge to America, but it may well turn out that the most consequential trend of the next decade will be the economic decline of Europe.

It's often noted that the European Union has a combined gross domestic product that is approximately the same as that of the United States. But the E.U. has 170 million more people. Its per capita GDP is 25 percent lower than that of the United States, and, most important, that gap has been widening for 15 years. If present trends continue, the chief economist at the OECD argues, in 20 years the average U.S. citizen will be twice as rich as the average Frenchman or German. (Britain is an exception on most of these measures, lying somewhere between Continental Europe and the United States.)

People have argued that Europeans simply value leisure more and, as a result, are poorer but have a better quality of life. That's fine if you're taking a 10 percent pay cut and choosing to have longer lunches and vacations. But if you're only half as well off as the United States, that will translate into poorer health care and education, diminished access to all kinds of goods and services, and a lower quality of life. Two Swedish researchers, Fredrik Bergstrom and Robert Gidehag, note in a monograph published last year that "40 percent of Swedish households would rank as low-income households in the U.S." In many European countries, the percentage would be even greater.

In March 2000, E.U. heads of state agreed to make the European Union "the most competitive and dynamic knowledge-driven economy by 2010." Today this looks like a joke. The OECD report goes through the status of reforms country by country, and all the major continental economies get a B-minus. Whenever some politician makes tiny, halting efforts at reform, strikes and protests paralyze the country. In recent months reformers such as Nicolas Sarkozy in France, Jose Manuel Barroso in Brussels and Angela Merkel in Germany have been backtracking on their proposals and instead mouthing pious rhetoric about the need to "manage" globalization. E.U. Trade Commissioner Peter Mandelson's efforts to liberalize trade have been consistently undercut. As a result of the European Union's unwillingness to reduce its massive farm subsidies, the Doha trade expansion round is dead.

Talk to top-level scientists and educators about the future of scientific research and they will rarely even mention Europe. There are areas in which it is world class, but they are fewer than they once were. In the biomedical sciences, for example, Europe is not on the map, and it might well be surpassed by much poorer Asian countries. The chief executive of a large pharmaceutical company told me that in 10 years, the three most important countries for his industry will be the United States, China and India.

And I haven't even gotten to the demographics. In 25 years the number of working-age Europeans will decline by 7 percent, while those older than 65 will increase by 50 percent. One solution: Let older people work. But Europe's employment rate for people older than 60 is low: 7 percent in France and 12 percent in Germany (compared with 27 percent in the United States). Modest efforts to allow people to retire later have been met with the usual avalanche of protests. And while economists and the European Commission keep proposing that Europe take in more immigrants to expand its labor force, it won't. The cartoon controversy has powerfully highlighted the difficulties Europe is having with its immigrants.

What does all this add up to? Less European influence in the world. Europe's position in such institutions as the World Bank and the International Monetary Fund relates to its share of world GDP. Its dwindling defense spending weakens its ability to be a military partner of the United States, or to project military power abroad even for peacekeeping purposes. Its cramped, increasingly protectionist outlook will further sap its vitality.

The decline of Europe means a world with a greater diffusion of power and a lessened ability to create international norms and rules of the road. It also means that America's superpower status will linger. Think of the dollar. For years people have argued that it is due for a massive drop as countries around the world diversify their savings. But as people looked at the alternatives, they decided that the chief rivals, the euro and the yen, represented economies that were structurally weak. So they have reluctantly stuck with the dollar. It's a similar dynamic in other arenas. You can't beat something with nothing.

222) Dez coisas que aprendi ao longo de meio século de vida...

...que nunca é demais lembrar porque nelas não se presta atenção!

1. Não se deve generalizar situações, tipos e ocorrências
2. Nunca se deve absolutizar avaliações e julgamentos.
3. Não se deve fazer previsões sobre comportamentos.
4. Não se deve deixar a religião interferir com a vida civil.
5. Os resultados são sempre mais importantes do que as intenções, mas os fins não justificam os meios.
6. Interpretações e diagnósticos são sempre parciais e limitados e as ideologias derivam diretamente deles.
7. A justiça distributiva deve ser praticada sobre os fluxos, não sobre os estoques.
8. Direitos humanos não precisam ser “contemplativos”, eles podem ser “ofensivos”; o respeito das diferenças pode preservar situações de discriminação absoluta.
9. Soberania estatal é um conceito caduco no plano das liberdades individuais.
10. A educação deve ser obrigatória, contínua e de preferência complementada por formação humanista.

Paulo Roberto de Almeida
Washington, 19 maio 2003

221) O Papa e o Alcorão

Como tudo indica, o Islã não estagnou. Mas será necessário um esforço gigantesco para o recolocar em movimento.

Daniel Pipes
(3 de fevereiro de 2006)

Espera-se que o Islã e os muçulmanos sejam uma prioridade para o Papa Bento XVI, mas sobre esses temas ele tem mantido uma completa reserva nos seus nove primeiros meses de pontificado. Um relato, contudo, dá indicações importantes a respeito de seu pensamento atual.
O padre jesuíta Joseph D. Fessio, entrevistado pelo Hugh Hewitt Show, contou detalhes de um seminário sobre o Islã que cursou junto com o Papa em setembro de 2005. Ali os participantes foram apresentados às idéias do paquistanês Fazlur Rahman (1919-88), um teólogo liberal, para quem, se os muçulmanos reinterpretarem com rigor todo o Alcorão, o Islã poderá se modernizar. Rahman insistiu em concentrar o esforço nos princípios básicos da legislação alcorânica, como a jihad, a amputação das mãos dos ladrões ou a aceitação da poligamia, com o fim de adaptar esses costumes às necessidades modernas. Ele concluiu que, se os muçulmanos fizerem isso, poderão prosperar e viver em harmonia com os não-muçulmanos.
Bento XVI reagiu vivamente ao argumento. Embora coordene esses seminários anuais desde 1977, sempre deixa que outros se manifestem antes dele, guardando seu comentário para o final. Porém o padre Fessio recorda, surpreso, que o Papa não se conteve ao ouvir a análise de Fazlur Rahman:
Que eu me lembre, essa foi a primeira vez que ele se manifestou imediatamente. E ainda estou impressionado com isso, com o poder de suas palavras. (...) O Santo Padre, com aquela calma maravilhosa e aquela sua clareza, disse “bem, há um problema fundamental nessa análise, porque”, explicou, “na tradição islâmica, Deus deu Sua palavra a Maomé, mas ela é uma palavra eterna. Ela não é a palavra de Maomé. Ela vale por toda a eternidade tal como está. Não há possibilidade nenhuma de a adaptar ou interpretar”.
Essa diferença primordial, continuou o Papa Bento XVI, distingue o Islã do Cristianismo e do Judaísmo. Nas duas últimas religiões, “Deus agiu através de Suas criaturas. E assim, não se tem unicamente a palavra de Deus, mas a palavra de Isaías, não só a palavra de Deus, mas a palavra de Marcos. Deus usou Suas criaturas humanas e as inspirou a levar Sua palavra ao mundo”. Judeus e cristãos “podem pegar o que é bom” em suas tradições e moldá-lo depois. Em outras palavras, há “uma lógica interna na Bíblia cristã que permite e exige que se a adapte e aplique a novas situações”.
Enquanto a Bíblia, para Bento XVI, é a “palavra de Deus que chega através de uma comunidade humana”, ele entende o Alcorão como “algo caído do Céu, que não pode ser adaptado ou aplicado”. Essa imutabilidade tem implicações relevantes: ela significa que “o Islã emperrou. Está preso a um texto que não pode adaptar”.
O surpreendente relato do padre Fessio merece duas observações. Primeiro, os comentários foram dirigidos a ex-alunos em um seminário privado, e não em público. Como frisa Spengler, do Asia Times, até o Papa “precisa sussurrar” quando fala do Islã. Sinal dos tempos.
Segundo, devo registrar aqui o meu respeitoso desacordo. O Alcorão pode, sim, ser interpretado. Na verdade, os muçulmanos não interpretam menos o Alcorão que os judeus e cristãos interpretam a Bíblia, e essas interpretações não se modificam menos ao longo do tempo. O Alcorão, assim como a Bíblia, tem uma história.
Considerem, a esse respeito, o pensamento original do teólogo sudanês Mahmud Muhammad Taha (1909-85). Taha constrói sua análise a partir da divisão convencional do Alcorão em duas partes. Os versos iniciais foram revelados quando Maomé era um profeta sem importância que vivia em Meca, e eles tendem a ser cosmológicos. Os versos mais recentes foram revelados quando Maomé governava Medina e eles contêm muitas sentenças específicas. Eventualmente, essas determinações serviram de base para a Sharia, ou lei islâmica.
Taha afirma que as sentenças alcorânicas aplicavam-se apenas a Medina, não a outras épocas e lugares. Ele esperava que os muçulmanos modernos deixassem tais preceitos de lado e vivessem de acordo com os princípios gerais revelados em Meca. Se as idéias de Taha fossem aceitas, seria o fim de quase toda a Sharia, e logo, o fim das leis ultrapassadas relativas à guerra, ao roubo e às mulheres. Os muçulmanos, então, poderiam se modernizar mais rapidamente.
Mesmo sem adotarem um plano grandioso como o que Taha propõe, os muçulmanos caminham aos poucos nessa direção. No Irã reacionário, por exemplo, as cortes islâmicas romperam a tradição religiosa e agora concedem às mulheres o direito de requerer o divórcio e a um cristão assassinado uma indenização igual à prevista para um muçulmano morto nas mesmas circunstâncias.
Como tudo indica, o Islã não estagnou. Mas será necessário um esforço gigantesco para o recolocar em movimento.

Publicado pelo New York Sun com o título "The Pope and the Interpretation of the Koran"

Também disponível em danielpipes.org

Daniel Pipes é um dos maiores especialistas em Oriente Médio, Islã e terrorismo islamista da atualidade. Historiador (Harvard), arabista, ex-professor (universidades de Chicago e Harvard; U.S. Naval War College), Pipes mantém seu próprio site e dirige o Middle East Forum, que concebeu junto com Al Wood e Amy Shargel — enquanto conversavam à mesa da cozinha de sua casa, na Filadélfia — e que hoje, dez anos mais tarde, tem escritórios em Boston, Cleveland e Nova York. Depois do MEF, vieram o Middle East Quartely, o Middle East Intelligence Bulletin e o Campus Watch, dos quais ele participa ativamente. Juntos, esses websites recebem mais de 300 mil visitantes por mês. Por fazer a distinção sistemática entre muçulmanos não-islamistas e extremistas islâmicos, Daniel Pipes tem sido alvo de ataques contundentes. A polêmica gerada por sua nomeação, em 2003, para o Institute of Peace pelo presidente George Bush apenas confirmou o quanto as idéias de Pipes incomodam as organizações islamistas e outros interessados em misturar muçulmanos e terrorismo. Daniel Pipes é autor de 12 livros, entre eles, Militant Islam Reaches America, Conspiracy, The Hidden Hand e Miniatures, coletânea lançada em 2003.

© 2006 MidiaSemMascara.org
Tradução Márcia Leal
Transcrito do site: http://www.midiasemmascara.org/artigo.php?sid=4549